pourquoi la graisse abdominale peut-elle devenir dangereuse ?

​La graisse abdominale, particulièrement la graisse viscérale, est bien plus qu’une simple préoccupation esthétique. Elle joue un rôle actif dans divers processus physiopathologiques, notamment durant la périménopause, période de transition hormonale chez la femme. Cette accumulation de graisse autour des organes internes est associée à une série de risques pour la santé. Comprendre ces mécanismes est essentiel pour adopter des stratégies préventives et thérapeutiques adaptées.

Graisse hormonale active

La graisse viscérale n’est pas “inerte” : elle produit des hormones et des substances inflammatoires qui perturbent l’équilibre hormonal, notamment en période de périménopause.

Risque cardiovasculaire accru

Elle augmente la pression artérielle, les triglycérides et abaisse le bon cholestérol (HDL), favorisant les maladies cardiaques, première cause de mortalité chez les femmes après 50 ans.

Résistance à l’insuline

La graisse abdominale diminue la sensibilité à l’insuline, ce qui peut entraîner un pré-diabète, puis un diabète de type 2 silencieux

Inflammation chronique

Elle libère des cytokines pro-inflammatoires qui fatiguent le système immunitaire et favorisent douleurs articulaires, troubles digestifs, et maladies chroniques.

Déséquilibre du microbiote intestinal

Elle perturbe la flore intestinale, entraînant ballonnements, constipation, et mauvaise assimilation des nutriments essentiels à l’énergie et à la peau.

anxiété et brouillard mental

Cette graisse affecte aussi l’axe intestin-cerveau, perturbant l’humeur, la concentration et augmentant le risque d’anxiété ou de fatigue chronique.

Au-delà des risques pour la santé, la graisse abdominale et un ventre gonflé touchent à notre rapport au corps, à notre image, à notre féminité.
Lorsque notre ventre change, sans qu’on comprenne pourquoi, malgré nos efforts, on peut se sentir frustrée, impuissante, voire en décalage avec soi-même. Cela peut altérer la confiance en soi. Ces sentiments peuvent générer culpabilité, stress, perte d’estime, voire repli.

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